TABLE RONDE du Mardi 14 Janvier 2020
« IL N’Y A PAS SOINS DE QUALITÉ SANS CONFIDENCES, DE CONFIDENCES SANS CONFIANCE ET DE CONFIANCE SANS SECRET… » disait le Pr Bernard HOERNI, notre ancien Président de l’Ordre des Médecins.
Le secret médical n’existe pas en tant que tel, il s’agit en fait, à l’article R4127-4 du CSP du secret professionnel institué dans l'intérêt des patients et qui s'impose à tout médecin dans les conditions établies par la loi. Le secret couvre tout ce qui est venu à la connaissance du médecin dans l'exercice de sa profession, c'est-à-dire non seulement ce qui lui a été confié, mais aussi ce qu'il a vu, entendu ou compris, autrement dit : le secret est absolu !
En fait si cette définition se résume en quelques mots, son application génère de nombreux commentaires qui s’étalent sur plusieurs pages : que peut-on dire à un confrère ? à un médecin des assurances ? à un avocat ? à la police ? à un magistrat ? Toutes ces situations se rencontrent dans la pratique courante et il serait exceptionnel de penser qu’on puisse tôt ou tard y échapper !
Le secret est à la base de la relation « médecin-malade » s’appuyant sur la confiance. Comment le patient pourrait-il alors livrer ses confidences , exprimer ses tourments, annoncer sa souffrance, afficher son intimité, en dépit de toute pudeur, si l’alcôve du cabinet n’était pas le garant du secret ?
L’expérience de nos experts ce soir les précède : Pierre-Yves DEVYS, Philippe GARAT et Patrick LECABLE représentent le « bureau » du Conseil Régional d’Ile de France de l’Ordre des médecins, et c’est dans le sous-sol de ce Conseil que se déroulent les scènes les plus douloureuses liées aux infractions à la déontologie, puisque c’est le théâtre de la Chambre Disciplinaire de Première Instance.
Testez vos connaissances, participez à cette Table Ronde qui se vivra comme un atelier, entre nous, et… dans le plus grand secret !